La qualité des écailles chez les professionnels

Bonjour,
J'aimerai ouvrir un débat (constructif) concernant la qualité des poissons que l'on trouve dans le milieu professionnel actuellement.
Où s'approvisionnent les professionnels ?
En France, en Europe ? En chine ?
Tout le monde sait qu'actuellement la mondialisation et internet permet à tout le monde l'accès à l'information et ceci très rapidement.
De ce fait, la concurrence n'est plus nationale mais planétaire.
De plus, nous sommes dans un marché concurrenciel (ce qui fait le bonheur du consommateur) qui entraine une baisse des prix et donc une recherche de compétitivité (nous en sommes tous coupable et les poissons sont toujours trop cher, je suis d'accord)
Pour avoir discuté récemment avec un éleveur Français, les élevages français on du mal à survivre car il n'est plus possible d'être concurrentiel avec certains produits d'importation.
La qualité s'en ressent, mais pour l'instant le commerce fonctionne à merveille et les écailles sont devenues des produits de consommation.

J'aimerai ouvrir donc un débat afin que chacun puisse s'exprimer librement et constructivement sur ce sujet.
Je sais que certains d'entre nous ont ou ont eu une expérience professionnelle dans ce domaine et pourront certainement nous donner un avis éclairé.
Merci par avance de votre participation
Pascal

C'est un débat compliqué. En tous les cas je ne sais pas quoi dire à part que pour les Apistos, et après demande aux magasins du coin, ils viennent très largement de Tchéquie. Et que dire de certains d'entre eux....Les couleurs n'ont plus rien à voir avec les spécimens sauvages, les corps sont parfois déformés....Pas de la bonne qualité tout ça.

Je trouves que les poissons étaient de meilleurs qualité il y a dix ans mais j'avais un regard de néophyte alors que vaut-il ?

Ce qui est sûr c'est aussi qu'ils étaient plus chers !

Le cas le plus flagrant pour moi c'est le discus et j'imagines que tu seras d'accord avec moi Pascal. Mais je dérives de sujet parce que cela incombe peut-être aux conditions de maintenance dans les magasins ? En tous les cas ils étaient moins variés qu'aujourd'hui mais paraissaient en meilleure santé.

Pour ce qui est du fait que les écailles se vendent bien alors là j'hallucine....Les ventes sont meilleurs qu'il y a dix ans ?? Alors cet engouement à fait perdre de la qualité au bénéfice du "plus vendable". Pourtant je trouves que les rayons d'aquariophilie sont devenus moins nombreux.

Cette parenthèse vaut pour les magasins courants, après je penses que les filières d'exportation et de mises en relation de vrais passionnés permettent d'avoir plus de raretés. Ainsi un passioné peut plus facilement, s'il se bouge, trouver ce qu'il recherche de très particuliers.

Désolé pour cette intervention elle n'était pas très constructive comme tu le demandais mais c'est un premier flot

Philakwa a écrit:

Désolé pour cette intervention elle n'était pas très constructive comme tu le demandais mais c'est un premier flot

Pourquoi ? je trouve que c'est un bon début au contraire. Quand je dis constructif, je dis argumenté et pour faire avancer le débat. Ton post l'est donc pas de soucis.

Pour avoir recommencé l'aquario après plus de 10 ans, ma plus grosse surprise a été le guppy: poisson de débutant alors, le moins fragile parmi les moins fragiles, il est aujourd'hui au sorti d'une animalerie plus sensible qu'un discus!!!!
Quant à ces derniers, ils étaient assez rares à l'époque, et on ne trouvait guère que quelques bruns, parfois du royal bleu et épisodiquement du Heckel, que du sauvage!
Dire d'où viennent les poissons aujourd'hui, je ne le sais. Mais comme dans d'autres domaines (élevage de chiens ou autres) je pense que les élevages à but lucratif empruntent nécéssairement des raccourcis et utilisent des méthodes qui visent simplement à améliorer le rendement, c'est à dire à proposer un maximum de sujets à la vente, sans trop se soucier d'autre chose (fragilité dûe à une systématisation de médicaments, à de la consenguinité, etc...)....
De ce fait, il est clair que le poisson sauvage d'antant était plus résistant, vu qu'au cours des générations la loi de la Nature (à l'inverse de celle de l'éleveur) avait pour but de ne conserver que les plus forts, les plus résistants et les plus malins (et non le plus grand nombre).
A côté de ça, les éleveurs amateurs que nous sommes essaient plus ou moins, selon les cas, de faire du bon boulot: la sélection est moins rigoureuse que la nature (suppression des prédateurs, de variation extrême du milieu, d'éventuelle pollution ou de pénurie de nourriture) mais moins extrême que celle des professionnels (niveau antibiotiques par exemple): les poissons sont probablement moins solides que ceux de la nature, mais également moins carrencés; peut-être une qualité médiane très intéressante, reconnue comme telle ce qui justifierai l'attrait pour les bourses aux écailles!
Je mets en garde contre mes généralités: certains pro font sans doute du bon boulot, et certains amateurs du mauvais.......

On entend souvent que les poissons du commerce sont bourrés d antibiotiques jusqu au lieu de vente,qu ils sont reproduits à coup d hormones et parfois colorés artificiellement comme les Chanda Lala (perche de verre) les silures de verre ou meme un certain "botia bleu" plus que douteux.
Cela rappelle étrangement les conditions d élevage des animaux "à viande"(porc,boeuf,poulet,...)dont on connaît aujourd hui les dérives.
Le fait est que sur le marché aquariophile aussi une large partie des "consommateurs" ne s en soucient pas;et qu il est facile à un vendeur de dire qu un poisson est mort parce qu il a été mal maintenu et non parce qu il a été vendu malade.